
Pour la 5e année, la journée mondiale du recyclage est l’occasion de réfléchir au recyclage des objets technologiques et électroniques. Dans le monde de l’entreprise, des initiatives comme celle de Avegott nous permettent aujourd’hui à tous d’optimiser nos pratiques. Explications !
En juin 2021, dans son rapport sur le renouvellement des terminaux mobiles, l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) notait que la production de téléphones mobiles est responsable à 75 % de l’impact environnemental du mobile en général. Les autres 25 % sont liés à son utilisation.
Par ailleurs, l’ARCEP précise que « l’extraction minière nécessaire à la production des smartphones engendre un épuisement des ressources et donc a un impact environnemental majeur.» Cette extraction est également responsable de 80 % de l’émission de CO2 liée au téléphone mobile.
Or il faut savoir que le numérique représente aujourd’hui 3 à 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Les prévisions de l’ADEME et de l’ARCEP évoquent un doublement de la proportion d’ici à 2060. Et précisent que parmi les ressources les plus polluantes, les équipements représentent 79 % de l’empreinte carbone du numérique en France. Quand les data center ne représentent que 16%.
L’enjeu du renouvellement de flottes mobiles
De plus, si la durée d’utilisation d’un téléphone chez le particulier s’allonge pour aller jusqu’à 40 mois avant son renouvellement, en entreprise, la flotte mobile reste renouvelée tous les deux ans en moyenne.
Or le renouvellement des téléphones portables et tablettes peut s’envisager autrement. Vous souhaitez réaliser des économies substantielles et donner un coup de pouce à votre engagement RSE (responsabilité sociale et environnementale) ?
Il est aujourd’hui possible de recycler ses appareils tout en bénéficiant de modèles de seconde main pour équiper les collaborateurs. Notre partenaire Avegott organise la reprise des téléphones et leur remise en circulation.
Une reprise de mobile sans fuite de données
Avegott ne récupère que les téléphones mobiles (smartphones ou non) et les tablettes. Elle ne reprend ni les téléphones fixes, ni les galets « hotspot » ou les ordinateurs. En revanche, une fois les appareils repris, celle-ci va les auditer et ajuster en fonction de ces résultats le prix de reprise proposé, effacer complètement les données qui pourraient encore se trouver dessus et en envoyer un rapport final d’effacement et un rapport environnemental que le client pourra à son tour intégrer dans son propre bilan environnemental.
Montrer l’exemple…
Que deviennent alors les produits ? S’ils sont en bon état, et éventuellement après quelques réparations (changement de vitre ou de batterie par exemple), Avegott va les remettre en vente sur son site ou ceux de ses partenaires à destination d’une clientèle particulière ou professionnelle. S’ils ne sont pas réutilisables, elle se charge de les recycler et éventuellement de revendre les pièces détachées pouvant encore servir.
Si le reconditionnement se généralise dans le grand public (où il suffit le plus souvent de déposer son appareil dans un magasin spécialisé au moment d’un achat ou en passant par des sites de ventes de secondes mains), le réflexe n’est pas encore acquis dans le monde professionnel, malgré une demande forte de certains clients. Chez Bouygues Telecom, premier opérateur pour professionnels à proposer également des produits reconditionnés, environ 4 500 appareils ont ainsi été récupérés l’an dernier. Et certains grands comptes comme HSBC ou Allianz se sont pris au jeu et s’engagent à faire reprendre leurs appareils.
En 2022, la société ambitionne de faire reprendre entre 10 000 et 15 000 anciens téléphones. Pari tenu ?