ADSL

L’ADSL est apparu en France pour la première fois à la fin de l’année 1999 après une première phase d’expérimentation. Au début de l’ADSL, la bande passante se limitait à 512 Kbps en débit descendant, et 128 Kbps en débit montant. Pendant longtemps, cette technologie d’accès à Internet a été la seule à offrir des débits de données numériques suffisantes pour répondre à des usages professionnels.

Que signifie « ADSL »?

Le sigle ADSL signifient “Asymmetric Digital Subscriber Line”, que l’on traduit par “ligne asymétrique d’abonné numérique”. Exprimé plus simplement, cela revient à dire qu’une connexion ADSL vous permet de rester connecté à Internet tout en recevant et émettant des appels téléphoniques via la même prise de téléphone. La principale qualité de l’ADSL, c’est qu’elle a longtemps été disponible partout ou presque. En effet, avec une couverture historique de plus de 98% de l’ensemble territoire français, presque toutes les entreprises ont pu en bénéficier. Utilisant le réseau de fils de cuivre omniprésent sur le territoire, il n’ a pas été toujours simple à déployer ni facile à entretenir. Son installation nécessitait le déploiement d’un équipement spécifique (appelé DSLAM) dans le central téléphonique le plus proche, et d’une box professionnel dans les locaux de l’entreprise.

Aujourd’hui, le réseau cuivre sur lequel repose l’ADSL est en train de disparaître progressivement au profit du très haut débit, notamment par la fibre optique (FTTO, FTTH, FTTE).

Comment fonctionne le réseau ADSL (Asymmetric Digital Subscriber Line) ?

La technologie DSL exploite la paire de fils de cuivre de l’infrastructure téléphonique classique, en utilisant toutefois une bande de fréquence différente de celle d’une ligne de téléphone analogique traditionnelle. La technologie ADSL offre en théorie un débit maximal de 20 Mbps, une vitesse de connexion qui n’est plus suffisante pour répondre à la plupart des besoins courants de vos équipes. L’autre caractéristique essentielle de l’ADSL, c’est son asymétrie. En effet, il faut distinguer le débit montant (lorsque vous envoyez des données depuis un ordinateur vers Internet) du débit descendant (lorsque vos collaborateurs téléchargent des fichiers ou consultent des sites Internet par exemple). L’ADSL propose donc des débits asymétriques : le débit descendant (téléchargement) est supérieur au débit montant (envoi). Cela signifie qu’à volume de données égal, vous mettrez plus de temps à envoyer un email qu’à le recevoir. Si cela n’a pas d’impact sur des tâches courantes (bureautique, navigation Web simple, etc.), cela peut affecter des activités plus exigeantes (visioconférence, upload de fichiers volumineux, etc.). Comme aujourd’hui disposer de débits symétriques est indispensable, mais que vous n’êtes pas encore  éligible à la fibre, il faudra envisager de souscrire à des solutions alternatives.

ADSL, SDSL, VDSL : quelles différences entre les débits ?

Le SDSL

Le SDSL (Symmetric Digital Subscriber Line) se distingue par ses débits montants et descendants symétriques, rendant l’envoi et la réception de fichiers volumineux plus fluide. Cette technologie permet d’obtenir jusqu’à 20 Mbps aussi bien en upload qu’en download, grâce à l’utilisation de plusieurs paires de fils de cuivre..

Le vDSL

Le vDSL (« Very-High-Bit-Rate DSL ») est, en théorie, jusqu’à 4 fois plus rapide qu’une connexion ADSL, utilisant les mêmes fils de cuivre existants. Si vous passez d’ADSL à vDSL, aucune modification d’infrastructure n’est nécessaire – seul le déploiement d’un routeur spécifique (box internet)  vous permettra de bénéficier de débits de 15 à 50 Mbps.

Peut-on encore bénéficier de la technologie ADSL ?

À partir de janvier 2026, il ne sera plus possible de souscrire de nouveaux abonnements ADSL. La fermeture du réseau cuivre sera progressive jusqu’en 2030. Il est donc important d’anticiper cette transition et d’étudier dès maintenant les solutions alternatives pour assurer la continuité de votre connexion Internet.